1.11.12

Gwenaël SALAUN, 2 novembre 2012






Célébrant la fertilité du chaos, Gwenaël Salaün peint et dessine, dit-il, « l'enregistrement de notre environnement. J'échantillonne à travers les différents médias ma sélection d'images, les résidus, les reliquats de notre culture, pour constituer mon fond et réaliser un montage directement sur la toile au pinceau ». Résultat ? Des fonds badigeonnés largement de tons mats mais lumineux, des silhouettes transparentes, des visages insolents ! Tout cela cavale et crie, se fond en se superposant, proclamant ainsi un état d'urgence d'adaptation. Vivre, c'est se métamorphoser. Salaün parle de notre monde sans le dénoncer et bien davantage en l'enchantant. Trop de choses vont trop vite ? Ses peintures l'admettent, mais, ce faisant, invitent à l'apprivoiser. N'ayons pas peur.
Françoise Monnin
Artension, n°43, p. 36, 2008

D'autres réalisation de Gwenaël Salaün
sur son site et dans Hublots du soir.