4.3.14

Gaetano PERSECHINI, 7 mars 2014


Ecrire et peindre.
Où se rendre. La couleur enfouit la toile, la terre boit l’eau : la buée quitte un nuage. Le bleu se perd dans le gris : gris exploré et chaque pinceau retient la leçon. Le poème rejoint la fable sur l’or dispersé des saisons (si le jaune montre la lumière).
Rien n’est dit. La suggestion façonne le doute à l’angle du cadre arrondi. Hublot, si c’est un œil, il laisse voir une seule couleur à la fois. D’autres facettes fondent l’envol, dans l’atelier – le peintre est roi. Maître-chanteur, oiseau, les couleurs avancent un secret, ciel en sa profusion. Fleurs ou nuages, suggestions fragiles, un murmure captive un reflet. Le poète le joue, note grave où le peintre entend sa toile.
                             Isabelle Lévesque, du travail commun sur les livres d’artiste avec Gaetano Persechini



162x130, huile sur toile



100x100, huile sur toile


son hublot